Jamais le dernier pour critiquer le Real Madrid, le
"Hollandais Volant" ne s'est pas gêné pour tancer le comportement des
Merengue suite au match de Villarreal, la semaine dernière.
Pro-Barcelonais,
Johan Cruijff est et restera. Alors forcément, quand il y a moyen de
taper sur le Real, le légendaire numéro 14 de l'Ajax Amsterdam, des
Pays-Bas et du FC Barcelone, se prête à l'exercice avec plaisir.
"Le Real se cherche des excuses de mauvais perdant"
Dans les colonnes du quotidien espagnol As, il s'en est ainsi pris à la Maison Blanche, coupable selon lui de ne pas assumer ses contre-performances: "Le Real se cherche des excuses de mauvais perdant."
Faisant référence au match nul dantesque concédé sur la pelouse du
Madrigal contre Villarreal, auréolé de multiples expulsions toutes
contestées les unes plus que les autres par le staff de Mourinho,
l'ancien milieu offensif des Oranje explique, dans El Periodico de Catalunya: "Le
Real Madrid n'a pas moins bien joué contre Malaga ou Villarreal que
contre le Betis ou le Rayo Vallecano. [Contre ces équipes] il a gagné
alors qu'il ne le méritait pas et se s'est alors rattaché à des choses
sur lesquelles il avait tout à gagner. C'est aussi simple que ça."
"Les joueurs de Mourinho voient des fantômes de tous les côtés"
Pour l'ex-entraîneur de la Dream Team, le Real est en proie aux doutes, tandis que les Blaugrana n'ont rien à perdre: "La
dynamique dans laquelle se trouve aujourd'hui le Barça est
proportionnelle aux doutes que génèrent le Real. Alors que l'équipe de
Pep Guardiola n'a rien qui puisse les faire angoisser (le titre ne pourrait être qu'une très bonne surprise, puisqu'ils ont eu jusqu'à 10 points de retard sur le Real), les joueurs de Mourinho voient des fantômes de tous les côtés."
Une analyse que Cruijff conclut très simplement: "Comme l'a dit Pep, le Barça ne gagnera pas cette Liga mais le Real peut très bien la perdre." Et
le triple Ballon d'or d'étayer son argumentation en s'appuyant sur
l'édition 1993-1994, qu'il avait remportée in extremis avec les Catalans
en alignant 13 victoires en 15 matches, chipant la première place au
Deportivo La Corogne à la dernière journée: "Nous ne pouvions pas la
gagner. Et nous avons été champions. Mais ce n'est pas nous qui
l'avons gagnée, c'est le Deportivo qui l'a perdue."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire