Le défi était trop grand. La victoire du match aller (30-28) avait
nourri les espoirs de Montpellier, qui arrivait au Palau Blaugrana avec
une ambition somme toute légitime. Mais Barcelone a très vite éteint
la flamme. L'écart n'a jamais cessé de grandir, inversement
proportionnel à l'efficacité des Montpelliérains sur le terrain.
Barcelone a simplement donné une leçon de handball, variant les
démonstrations en attaque placée, illustrant les grands principes de la
défense, tout ça sous les yeux de visiteurs impuissants et imprécis
dans leur jeu offensif. Après 23 minutes de jeu, Montpellier n'avait
inscrit que quatre buts dont deux sur penalty. Les hommes de Patrice
Canayer accusaient déjà 9 buts de retard à la pause, et la
qualification s'éloignait sérieusement.
Grébille a surnagé, Kavticnik a manqué
Le
jeune Mathieu Grébille a été l'un des rares à s'en sortir, impulsant
un sursaut en début de deuxième période (19-11, 35e). Mais Nagy,
Entrerrios et Sarmiento notamment, n'ont cessé de pilonner la cage de
Richard Stochl. La défense catalane, implaquable, à l'image du gardien
Saric, imperméable, ou du Français Cédric Sorhaindo, a plombé la
confiance des Montpelliérains. Incapables de profiter pleinement d'une
double supériorité numérique (entre la 45e et la 47e), ils ont
certainement regretté l'absence de Vid Kavticnik, qui avait été
remarquable à l'aller, avant sa blessure au genou gauche. Les dix
dernières minutes ont semblé interminables pour le MAHB, qui a terminé à
seize longueurs du champion d'Europe en titre. Une vraie punition.
Montpellier
était parvenu en quart de finale ces deux dernières saisons, mais la
marche était trop haute dimanche. Après un succès prometteur à Kiel,
plus rien n'a fonctionné pour le champion de France, qui va maintenant
se concentrer sur le championnat et la Coupe de France.
(SOURCE : L'EQUIPE.FR)
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