AFFICHES COMMEMORANTS :
LES NOCES D’ARGENT, D’OR ET DE
PLATINE DU CLUB
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La légende du Barça
Hans Joan GAMPER
Le fondateur
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La première équipe 1899 |
« Tous les amateurs de football sont priés de bien vouloir
se mettre en rapport avec Joan Gamper et de passer à la
direction de 21 h à 23 h » L’annonce parue dans un journal
local, le 22 octobre 1899, ne passe pas inaperçue. Un mois plus
tard, le 29 novembre, un groupe de personnes se réunit au Solé
Gymnasium et signe l’acte de naissance du Football Club
Barcelona. Le 5 décembre suivant, la toute nouvelle équipe joue
le premier match de son histoire au Camp del Vélodrome de la
Bonanova et s’incline (0-1) face à la Colombie Britannique. Sur
ses épaules, le maillot bleu et grenat aux couleurs du canton
suisse du Tessin, dont est originaire Joan Gamper, le
capitaine-fondateur. Autour de Walter Wild, le premier
président, les trente-deux socios du club épuisent leurs
après-midi à refaire le monde du football espagnol. Le FC
Barcelone deviendra vite le porte-drapeau de la Catalogne. Pour
toujours.
En 1901, il écrabouille
18-0 l’équipe de Tarragone. Et s’impose 3-2 à Toulouse le 1er
mai 1904, lors de sa première rencontre à l’étranger. Joan
Gamper, dont un célèbre tournoi aoûtien porte le nom depuis
1966, a entamé le premier de ses cinq mandats présidentiels
lorsque son club s’adjuge la Coupe d’Espagne. La première d’une
longue série de vingt-quatre (Record d’Espagne). C’est l’époque
de Paulino Alcantara, « Monsieur un but par match », il en
inscrivit 356 en 357 parties. A Barcelone, le buteur le plus
prolifique du XXème siècle, le club est suspendu en 1925, avant
de remporter quatre ans plus tard le premier de ses 16
Championnats (le Barça sera vice-champion à vingt reprises). Il
vient tout juste d’accéder à la Primera. Seul club avec le Réal
Madrid et l’Athlétic Bilbao à n’être jamais descendu, il ne
quittera plus l’élite. De 1936 à 1939, la guerre civile déchire
le pays et voit le nombre de socios barcelonais chuter à 2 500.
La terreur franquiste a aboli toutes les langues régionales et
oblige l’équipe symbole de la Catalunya à adopter un nom
castillan. L’affront.
L’emblème du Barça en
castillan : Club de Futbol Barcelona
au lieu de Futbol Club Barcelona
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Le 22 octobre 1950,
cinquante et un ans jour pour jour après l’appel de Gamper,
Marco Aurélio marque le 1 000ème but de l’histoire du club. Le
début des années fastes. Six titres de champions, cinq Copas Del
Rey et deux Coupes des Villes de Foires, de 1948 à 1960. L’heure
de gloire des Hongrois Kubala, Czibor et Kocsis (Meilleur buteur
de la Coupe du Monde 1954) de l’Espagnol Luis Suarez, Ballon
d’or 1960 et du Brésilien Evaristo.
LES TROIS HONGROIS KUBALA,
CSIBOR, KOCSIS ET L’ESPAGNOL LUIS SUAREZ (PREMIER BALLON D’OR
ESPAGNOL EN 1960) : LES STARS DU BARCA 50-60
L’EQUIPE AUX CINQ COUPES
Le premier match entre
le FC Barcelone et le Réal Madrid, les deux grands rivaux, eut
lieu au cours de la saison 1917-1918. Les Catalans battirent les
Castillans 5-2. Le début d’une véritable haine entre
représentants du pouvoir central madrilène et partisans de
l’autonomie provinciale. Les nationalistes catalans n’ont jamais
oublié l’humiliante déroute de la demi-finale de la Coupe du Roi
1942-1943. A l’aller, les Blaugranas l’avaient emportés 3-0. Ils
essuyèrent un cinglant 11-1 au match retour.
Alors que le Réal vient
d’aligner cinq Coupes des Champions consécutives, les toutes
premières de l’Histoire, Barcelone a enfin l’occasion d’imprimer
son nom sur les tablettes de la C1. Benfica en a décidé
autrement, qui s’impose 3-2 à Berne au printemps 1961. Huit ans
plus tard, le Barça échoue à nouveau en terre suisse, à Bâle,
contre le Slovan Bratislava (2-3) en finale de la C2. Il finira
par vaincre le signe helvétique en accrochant sa première Coupe
d’Europe
des Vainqueurs de Coupes le 16
mai 1979, encore à Bâle, devant le Fortuna Düsseldorf (4-3 après
prolongation), l’année où l’Autrichien Hans Krankl est sacré
Pichichi de la Liga avec 29 buts. Calle Loreto, le Bar Basel 79
est devenu l’un des Q.G. des socios et des aficionados
personnels de Stoïchkov, en hommage à cette soirée où 30 000
supporters n’avaient pas hésité à faire le déplacement.
Hans KRANKL
Pichichi
1979
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L’histoire du Barça est
intimement liée à celle de ses socios. Leur droit de vote leur
permet d’élire leurs représentants, jusqu’au président. Lecteur
de Sport ou de El Mundo Deportivo, les deux quotidiens sportifs
de la ville, le supporter barcelonais est un fidèle. Passionné,
exubérant. Membre d’une des 1 000 penyas recensées, dont 500 ont
leur siège en dehors de la Catalogne, Dix à Madrid ! Plus d’une
centaine à l’étranger.
Plus de 70 000 spectateurs
le 25 octobre 1993 pour assister à un match de championnat
contre Oviedo, l’avant-dernier au classement. Une aubaine pour
un club au budget annuel de quelques 800 millions de francs,
dont une partie provient de ses 100 000 socios, seul club pro à
pourvoir se permettre de refuser toute publicité sur le maillot
des joueurs –ce n’est pas faute de proposition, s’élevant à plus
de 80 millions de francs par an mais parce que ça ne ferait pas
très propre selon les dirigeants et au patrimoine immobilier
colossal, estimé à plus de 100 milliards de francs.
Meilleur buteur du
championnat 1970-1971, et figure emblématique du Barça durant
quinze ans, Carles Rexach est issu de la Masia, la pépinière du
club. Autre grande fierté locale, qui a vu sortir les Amor,
Ferrer, Sergi, Guardiola, De La Pena, Roger, Oscar, Puyol, Xavi,
Gabri…
La mémoire de Rexach
constitue aujourd’hui une des plus belles pièces du musée du
Barça, inauguré en septembre 1984, où sont exposés quelques 7
000 trophées, dont les chaussures de Kubala ou le maillot de
Cruyff.
JOHAN CRUYFF |
FEVRIER 1974 : LE BARCA ATOMISE LE REAL 5-0 A BERNABEU |
Johan Cruyff, l’homme du renouveau. Il débarque en Espagne en
1973, après onze journées de championnat. En février, le Barça
ridiculise le Réal, 5-0 à Bernabeu. Au mois de juillet, avec un
goal average de + 51, il remporte enfin le titre après quatorze
saisons de pénitence. Neeskens, autre chevelu de la tornade
ajacide, arrive à son tour dans une équipe que va bientôt gagner
la folie des grandeurs. Les plus prestigieux, et les plus fortes
têtes aussi, déboulent au Camp Nou. Simonsen, Schuster,
Maradona, Lineker, Koeman, Laudrup, qui marqueront la décennie
1980. Après le rapt de Quini, quintuple pichichi de la Liga,
voici la blessure de Schuster, l’hépatite de Maradona et les
palinodies du couple Cruyff-Nunez. « Je t’aime, moi non plus. »
Catalan d’adoption, Josep Luis Nunez Clemente est nommé 31e
président le 6 mai 1978 – 22 ans de présidence-
LE PRESIDENT NUNEZ ( A GAUCHE)
1978-2000
L’HOMME DU RENOUVEAU
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A l’époque où les finances tournent au rouge. Son programme
baptisé Barça Triomphant, entend faire du football l’égal des
autres sections sportives du club qui accumulent les
récompenses. Nunez arrive, Cruyff part aux Etats-Unis, il
reviendra une décennie plus tard. Comme entraîneur. Successeur
des Muller, Herrera, Kubala, Lattek, Menotti, Venables et
Aragones qui, de 1978 à 1988, n’ont pas su assurer la stabilité
du groupe.
FINALE DE COUPE D’EUROPE DES VAINQUEURS DE COUPES 1989 CONTRE LA SAMPDORIA A BERNE VICTOIRE 2-0 DU BARCA GRÂCE A UN BUT DE SALINAS (PHOTO) ET UN AUTRE DE LOPEZ REKARTE |
Laudateur du jeu offensif et du spectacle à outrance, Cruyff
offre aussitôt à son président la C2 1989. Puis quatre titres de
champions d’Espagne consécutifs, une place en finale de la C2,
perdue contre Manchester (1-2) en 1991 et, le 20 mai 1992,
l’auguste Coupe des Clubs Champions, la vraie, celle après
laquelle le Barça court en vain depuis sa création. Un but de
Koeman après prolongation, en finale de la première édition de
la Champions League face à la Sampdoria, oubliée la douloureuse
soirée sévillane qui, en 1986, vit Ducadam, le gardien du Steaua
Bucarest, repousser quatre tirs au but barcelonais en finale de
cette même C1.
LE BUT DE KOEMAN SUR COUP-FRANC
A LA 112EME EN FINALE DE LA COUPE D’EUROPE DES CLUBS CHAMPIONS
1992 CONTRE LA SAMPDORIA (1-0) A WEMBLEY
L’an 1992 est celui du
Barça. Après cinq titres d’affilée, l’ennemi madrilène aux 28
championnats et 17 coupes est rentré dans le rang. Affaibli par
le déclin de la génération de la Quinta del Buitre, poursuivi
par sa nouvelle bête noire, le C.D. Ténérife, qui par deux fois
le privera sur le fil du titre de champion au profit du Barça.
Odieux affront, El Mundo Deportivo révèle même que le fondateur
du Réal n’était rien d’autre qu’un commerçant…catalan !
Les ramblas se gaussent. Gaudi sourit. La chaude voix de Placido
Domingo lance les Jeux Olympiques de Barcelone, symbole de la
puissance catalane.
La chapelle du CAMP NOU |
Comme chaque début de
saison, les joueurs se rendent à la chapelle, prier la Vierge de
la Grâce et la Vierge Noire, patronnes de la cité de la
Catalogne. Romario le premier, l’artiste buteur brésilien, au
coup de rein fantastique et au toucher de balle velouteux, celui
qui a dribblé à l’ultime minute un Cantona que Cruyff aurait
bien enrôlé. Deux ans après une sérieuse alerte cardiaque, El
Mister, qui proclame qu’on n’a jamais rien fait de mieux que Di
Stefano, ne cache pourtant pas son mécontentement. « Cette
saison va être la plus triste. « Parce que nous avons une grande
équipe et un grand public qui fonctionnent seulement quand ils
le veulent. » C’est vrai, le football-champagne décliné par les
Blaugranas –plus d’internationaux que de postes à pourvoir- si
magnifique soit-il, connaît de brusques sautes d’humeur. Malgré
la classe individuelle des Koeman, Laudrup, Stoïchkov, Romario,
Guardiola ou Bakero, le Barça collectionne les bévues. Comme
cette défaite à domicile face à Lleida, promu et lanterne
rouge ! Cruyff sermonne ses hommes « si à plus de 30 ans,
les anciens ne sont pas capables de tenir un résultat, je vais
faire appel aux jeunes » Menace mise à exécution.
L’indéboulonnable Zubizarreta sera le premier à sauter dès le
match suivant.
L’artiste ROMARIO |
De 1928 à 1993, le Barça
aura joué 1 854 matchs de Liga. En a gagné 1 005, perdu 469 et
réalisé 380 nuls. Avec 3 818 buts inscrits et
2 214 buts encaissés, le club
catalan affiche une balance largement excédentaire. Face à
Monaco (1993), il disputera sa 254e rencontre
européenne. Un monstre, malgré son élimination prématurée par le
CSKA Moscou (1-1 et 2-3) la saison précédente.
1996-1997, Bobby Robson est le nouvel entraîneur du Barça, il a pour objectif de remporter le Championnat et Nunez va lui en donner les moyens avec les renforts des Brésiliens Ronaldo et Giovanni, des Portuguais Vitor Baia et Fernando Couto, du Français Laurent Blanc, des Espagnols Luis Enriqué et Pizzi, le retour du Bulgare Stoïchkov, et le Nigérian Amuniké. Le titre échappera au Barça qui va tout de même remporter la Super Coupe d’Espagne, la Coupe du Roi face au Bétis Séville (3-2 a.p.) après un superbe match, et surtout la Coupe d’Europe des Vainqueurs de Coupes face au Paris SG (1-0) sur un but de Ronaldo (44e sur penalty).
Malgré ce palmarès, Robson sera remplacé la saison suivante par Louis Van Gaal arrivé en droite ligne de l’Ajax Amsterdam. Enfin les dirigeants, le président Nunez en tête, ne sont pas restés immobiles en matière de transferts : Reiziger et Dugarry du Milan AC, Ciric du Partizan, un gardien remplaçant Hesp du Roda JC. Cependant la plus grosse opération de l’intersaison a été de digérer le départ de Ronaldo vers l’Inter et de trouver son remplaçant. Le feuilleton Batistuta-Anderson a pris fin avec l’arrivée en dernière minute du Brésilien de Monaco pour 120 millions de francs et surtout avec l’arrivée du grand Rivaldo pour 157 millions de francs en provenance du Deportivo La Corogne.
Encore présent en Champions
League en 1994, le Barça, excepté un premier tour difficilement
négocié face au Dynamo Kiev (1-3 et 4-1), se montre impérial
jusqu’en finale, Romario et Stoïchkov font le spectacle, Koeman
multiplie les coups francs de rêve, la stratégie du mouvement
perpétuel imposé par Cruyff est un régal. Le Camp Nou tient lieu
d’opéra, son équipe de corps de ballet. Et les représentations
se paient comptant : Kiev (4-1), l’Austria Vienne (3-0), Monaco
(2-0), Spartak Moscou (5-1), Galatasaray (3-0) et le FC Porto
(3-0) prennent tous la leçon. Jusqu'à ce que Milan ne se pose à
son tour en professeur (0-4). Le Barça devra-t-il attendre
trente-six ans à nouveau pour embrasser la plus belle des
conquêtes. Le 8
janvier 1994, le Réal Madrid prend la
leçon au Camp Nou 5-0. La saison suivante sera la dernière des
Romario, Stoïchkov et Koeman. Après quatre titres de champions
consécutifs, le Barça doit laisser filer son bien au Réal
Madrid. Cette année sera marquée par une superbe victoire sur le
Manchester United (4-0) de Cantona et Ferguson. Mais elle sera
aussi marquée par de cuisantes défaites, Santader (0-4) et
surtout Réal Madrid (0-5).
POPESCU – KODRO –
NUNEZ – CRUYFF – PROSINECKI
FIGO –
CUELLAR
LES RECRUES DE LA SAISON 95-96
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1995-1996 sera la dernière de
Cruyff au club, qui va tenter un pari osé en lançant dans le
bain une génération de jeunes talentueux issue de la Masia,
Roger 19 ans, Toni Velamazan 18 ans, Celades 20 ans, De La Pena
19 ans, Juan Carlos Moreno 20 ans, Jordi Cruyff 22 ans et Thomas
Christiensen 22 ans. Ont également rejoints la Catalogne, le
Portugais Luis Figo, en provenance du Sporting Lisbonne,
l’attaquant Bosniaque Meho Kodro, de la Réal Sociedad, le
Roumain Popescu, de Tottenham, l’Espagnol Angel Cuellar, du
Bétis Séville, ainsi que l’éternel espoir Prosinecki, du Réal
Oviedo. Une saison qui verra le limogeage de Johan Cruyff après
8 saisons passées au
club. Deuxième du Championnat
derrière l’Atlético de Madrid, battu en finale de la Coupe du
Roi par ce même Atlético, encore battu en demi-finale de la
Coupe de l’UEFA par le Bayern Munich (2-2 et 1-2).
La merveille RONALDO et
Le polyvalent LUIS ENRIQUE
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1996-1997, Bobby Robson est le nouvel entraîneur du Barça, il a pour objectif de remporter le Championnat et Nunez va lui en donner les moyens avec les renforts des Brésiliens Ronaldo et Giovanni, des Portuguais Vitor Baia et Fernando Couto, du Français Laurent Blanc, des Espagnols Luis Enriqué et Pizzi, le retour du Bulgare Stoïchkov, et le Nigérian Amuniké. Le titre échappera au Barça qui va tout de même remporter la Super Coupe d’Espagne, la Coupe du Roi face au Bétis Séville (3-2 a.p.) après un superbe match, et surtout la Coupe d’Europe des Vainqueurs de Coupes face au Paris SG (1-0) sur un but de Ronaldo (44e sur penalty).
BUT DE RONALDO SUR PENALTY A LA 44EME MINUTE EN FINALE DE LA COUPE D’EUROPE DES VAINQUEURS DE COUPES 1997 CONTRE LE PARIS SG A ROTTERDAM |
Malgré ce palmarès, Robson sera remplacé la saison suivante par Louis Van Gaal arrivé en droite ligne de l’Ajax Amsterdam. Enfin les dirigeants, le président Nunez en tête, ne sont pas restés immobiles en matière de transferts : Reiziger et Dugarry du Milan AC, Ciric du Partizan, un gardien remplaçant Hesp du Roda JC. Cependant la plus grosse opération de l’intersaison a été de digérer le départ de Ronaldo vers l’Inter et de trouver son remplaçant. Le feuilleton Batistuta-Anderson a pris fin avec l’arrivée en dernière minute du Brésilien de Monaco pour 120 millions de francs et surtout avec l’arrivée du grand Rivaldo pour 157 millions de francs en provenance du Deportivo La Corogne.
2 TITRES DE CHAMPIONS D’ESPAGNE
1998 ET 1999
Durant les trois saisons
(1997-98, 1998-99, 1999-2000) que Van Gaal va passer au club, le
Barça va remporter 2 titres de Champions (1998 et 1999), 1 Coupe
du Roi (1998) et 1 Super Coupe d’Europe (1997) mais les parcours
européens ne seront pas fameux. Rivaldo va tout de même
remporter un Ballon d’or en 1999 et le titre de meilleur joueur
FIFA la même année. A noter également les arrivées des
Hollandais Cocu, Zenden, Bogarde, Kluivert et les frères De
Boer, de l’Argentin Pellegrino, du Portugais Simao, de
l’Espagnol Dani, du Finlandais Litmanen…
1899-1999 : Le Barça fête ses 100
ans d’histoire
Luis FIGO
Le traître signe au Réal
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PETIT –
DUTRUEL – GERARD – OVERMARS
4 Nouveaux au Barça 2000-01
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Juillet 2000, départ de Van
Gaal remplacé par Lorenzo Serra-Ferrer, nouvelle élection
présidentielle remporté par Joan Gaspart et surtout départ de
l’enfant chéri Luis Figo pour l’ennemi juré du Réal Madrid, les
supporters ne lui pardonneront jamais ainsi que l’arrivée
d’Alfonso, de Gérard (formé au club), de Dutruel, de Petit et
Overmars et le retour de De La Pena, . Une saison 2000-01 a vite
oublié qui verra Serra-Ferrer se faire limoger en plein exercice
et remplacé par Carles Rexach, l’ancien adjoint de Cruyff. Le
Barça parviendra à se qualifier pour la Champions League grâce à
une victoire (3-2 triplé de Rivaldo) à l’ultime journée sur le
FC Valence d’Hector Cuper. Sur le plan européen, pas grand-chose
à dire après
une humiliante élimination au
premier tour de la Champions League et un repêchage en coupe de
l’U.E.F.A., le Barça sera battu en demi-finale de cette dernière
par Liverpool (0-0 ; 0-1). Bref une saison blanche pour le Barça
à tous les niveaux heureusement que les autres sections du club
(handball, basketball, rink-hockey…) nous ont fait honneur en
glanant des récompenses.
JOAN GASPART
Le nouvel homme fort du Barça
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La saison 2001-02 est marquée par le départ de
Josep Guardiola, le mythique capitaine catalan qui était au club
depuis plus de 18 ans et était l’un des derniers piliers de la
Dream Team de 1992. A noter l’arrivée des Argentins Saviola (le
futur Maradona ?) et Bonano, des Brésiliens Geovanni et Fabio
Rochemback, du Français Christanval, du Suédois Patrik
Andersson et surtout l’arrivée de Zidane chez l’ennemi intime du
Réal Madrid. Les saisons se suivent et se ressemblent, nouvelle
saison blanche pour le Barça au niveau national et européen avec
une humiliante mais ô combien immérité élimination face au Réal
Madrid (0-2 ; 1-1) en demi-finale de la Champions League. Le
barça peut s’en vouloir tellement sa supériorité a été grande
sur l’ensemble des deux matchs, mais la défaite 0-2 au
Camp Nou a fait beaucoup de mal. Seule consolation de la saison,
le Réal a échoué sur deux de ses trois objectifs (Battu par Le
DEPORTIVO à Bernabeu en finale de la Coupe du Roi, le jour
anniversaire du centenaire du club madrilène, Battu en Liga par
le FC VALENCE). Au barça, il ne reste plus qu’à reconstruire car
on ne saurait accepter une nouvelle saison sans titre.
Bye Bye PEP et Merci |
La saison 2002-03 est la pire saison que le Barça
n'ait jamais connu tant au niveau des résultats sportifs que
financiers. Joan Gaspart est le pire président que le club n'ait
connu, en quelques années il a transformé le Barça, club riche
et puissant en club croulant sous les dettes et ceci notamment
par l'achat de joueurs surcôtés au prix fort (notamment Geovanni
et Fabio Rochemback). Au niveau résultat, l'équipe, une nouvelle
fois dirigé par Louis Van Gaal, va aller d'échec en échec.
Premier échec, de ce retour, le départ de Rivaldo au Milan AC,
second échec, le prodige argentin Riquelme dont Van Gaal ne
voulait pas, ne sera que l'ombre de lui même durant son unique
saison sous le maillot blaugrana (Il ira vite faire les beaux
jours de Villarréal). Le Barça est à deux doigt de louper, pour
la première fois de son histoire, une qualification pour une
coupe d'Europe, heureusement obtenu lors de la dernière journée
(En Coupe de l'UEFA). Radomir Antic va prendre la relève en
cours de saison. Joan Gaspart démission et de nouvelles
élections sont programmées pour le 1er juillet 2003. Nouvelle
saison sans titre.
Juan Roman RIQUELME |
Radomir ANTIC |
La saison 2003-04 est la saison du renouveau pour le FC
Barcelone avec l'arrivée de trois personnalités très importantes
au sein du club. Le premier, Joan Laporta, élu président du club
en juillet. Ami proche de Johan Cruyff, il engage Frank Rijkaard
sur les conseils de Maître Johan. Rijkaard est donc le deuxième
personnage incontournable dans la nouvelle direction que veut
prendre le Barça, à savoir gommer une partie de son déficit et
retrouver les sommets de la Liga et de l'Europe. Le troisième
personnage important est l'arrivée de Ronaldinho, le phénomène
brésilien. Le Barça va faire de lui le meilleur joueur du monde.
Après un départ en championnat catastrophique, le Barça remonte
un à un tous ses adversaires et va finalement terminer second de
la Liga derrière le FC Valence. Cette saison verra le Barça
chuter à domicile face au Réal Madrid (1-2), chose qui n'était
plus arrivée depuis plus de 20 ans mais le Barça va rendre la
monnaie de sa pièce au Réal en gagnant (1-2) à Bernabeu. En
Coupe de l'UEFA, le Barça sera surpris par les écossais du
Celtic dès les 8ème de final. Nouvelle saison sans titre mais la
deuxième partie de saison laisse présager un Barça conquérant
pour la saison prochaine.
Joan LAPORTA |
Frank RIJKAARD |
RONALDINHO |
Les saison 2004-06 sont parmi les saisons les plus belles du
Club. En 2005, le Barça est sacré Champion d'Espagne pour la
17ème fois de son histoire mais va se faire éliminer injustement
en 8ème de final de la Ligue des Champions par Chelsea (2-1 et
2-4), le dernier but anglais est entaché d'une faute de Ricardo
Carvalho sur le gardien du Barça Victor Valdès. La saison 2006
est sans doute la plus belle de toutes avec celle de 1992. Le
Barça va réussir (comme en 1992) un prestigieux doublé
Liga-Ligue des Champions (Victoire en Finale 2-1 devant Arsenal
au Stade de France). Au niveau du jeu, le Barça pratique le plus
beau football d'Europe et va pouvoir prendre sa revanche sur
Chelsea en 8ème de final de la Ligue des Champions (1-2 à
Londres et 1-1 à Barcelone). Puis vont suivre Benfica en quarts
(0-0 à Lisbonne et 2-0 à Barcelone), le Milan AC en demi (0-1 à
Milan et 0-0 à Barcelone) et enfin Arsenal en finale pour ce qui
constitue le deuxième titre du Barça dans la plus prestigieuse
compétition de club. Enfin la tant attendue deuxième Ligue des
Champions. Le Barça dispose en plus d'un effectif de qualité et
d'une moyenne d'âge très basse (26 ans) qui peut laisser
présager d'un très bel avenir pour le Club. Ronaldinho va
confirmer son statut de meilleur joueur de la planète, Eto'o est
le buteur qui manquait tant au Club, Deco et Xavi sont sans
doute la meilleur paire de milieu au monde. Sans oublier
l'arrière garde composé du triangle magique Edmilson en milieu
défensif devant la défense, Marquez le polyvalent, habile
relanceur, toujours bien placé et fort de la tête et Puyol sans
conteste le meilleur défenseur de la planète (avec Terry de
Chelsea et son compaire Marquez). Le Barça a enfin trouvé un
gardien à sa mesure avec l'excellent Victor Valdès, formé au
club. Et que dire des deux petites perles de la Masia,
l'argentin Messi, futur Maradona, dont la classe a subjugé le
monde entier et l'espagnol Iniesta, formidable joueur,
éblouissant devant le Milan AC. En attendant peut être Bojan
Krkic, 15 ans, nouveau phénomène hispano-serbe, qui dans les
équipes de jeune marque buts sur buts. Et n'oublions pas tous
les autre joueurs qui composent cette équipe hors du commun :
Jorquera, Belletti, Gio Van Brockhorst, Oleguer, Thiago Motta,
Larsson, Giuly, Maxi Lopez, Ezquerro, Van Bommel, Gabri ainsi
que les joueurs du Barça B.
Enfin mention très spéciale à Henrik Larsson, le gentleman. Tout
le peuple catalan te remercie pour tes deux formidables saisons.
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