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Histoire du Barça




AFFICHES COMMEMORANTS :
LES NOCES D’ARGENT, D’OR ET DE PLATINE DU CLUB

La légende du Barça


Hans Joan GAMPER
Le fondateur
La première équipe 1899

  «  Tous les amateurs de football sont priés de bien vouloir se mettre en rapport avec Joan Gamper et de passer à la direction de 21 h à 23 h » L’annonce parue dans un journal local, le 22 octobre 1899, ne passe pas inaperçue. Un mois plus tard, le 29 novembre, un groupe de personnes se réunit au Solé Gymnasium et signe l’acte de naissance du Football Club Barcelona. Le 5 décembre suivant, la toute nouvelle équipe joue le premier match de son histoire au Camp del Vélodrome de la Bonanova et s’incline (0-1) face à la Colombie Britannique. Sur ses épaules, le maillot bleu et grenat aux couleurs du canton suisse du Tessin, dont est originaire Joan Gamper, le capitaine-fondateur. Autour de Walter Wild, le premier président, les trente-deux socios du club épuisent leurs après-midi à refaire le monde du football espagnol. Le FC Barcelone deviendra vite le porte-drapeau de la Catalogne. Pour toujours.




 En 1901, il écrabouille 18-0 l’équipe de Tarragone. Et s’impose 3-2 à Toulouse le 1er mai 1904, lors de sa première rencontre à l’étranger. Joan Gamper, dont un célèbre tournoi aoûtien porte le nom depuis 1966, a entamé le premier de ses cinq mandats présidentiels lorsque son club s’adjuge la Coupe d’Espagne. La première d’une longue série de vingt-quatre (Record d’Espagne). C’est l’époque de Paulino Alcantara, « Monsieur un but par match », il en inscrivit 356 en 357 parties. A Barcelone, le buteur le plus prolifique du XXème siècle, le club est suspendu en 1925, avant de remporter quatre ans plus tard le premier de ses 16 Championnats (le Barça sera vice-champion à vingt reprises). Il vient tout juste d’accéder à la Primera. Seul club avec le Réal Madrid et l’Athlétic Bilbao à n’être jamais descendu, il ne quittera plus l’élite. De 1936 à 1939, la guerre civile déchire le pays et voit le nombre de socios barcelonais chuter à 2 500. La terreur franquiste a aboli toutes les langues régionales et oblige l’équipe symbole de la Catalunya à adopter un nom castillan. L’affront.

L’emblème du Barça en castillan : Club de Futbol Barcelona
au lieu de Futbol Club Barcelona
  Le 22 octobre 1950, cinquante et un ans jour pour jour après l’appel de Gamper, Marco Aurélio marque le 1 000ème but de l’histoire du club. Le début des années fastes. Six titres de champions, cinq Copas Del Rey et deux Coupes des Villes de Foires, de 1948 à 1960. L’heure de gloire des Hongrois Kubala, Czibor et Kocsis (Meilleur buteur de la Coupe du Monde 1954) de l’Espagnol Luis Suarez, Ballon d’or 1960 et du Brésilien Evaristo.



LES TROIS HONGROIS KUBALA, CSIBOR, KOCSIS ET L’ESPAGNOL LUIS SUAREZ (PREMIER BALLON D’OR ESPAGNOL EN 1960) : LES STARS DU BARCA 50-60


 L’EQUIPE AUX CINQ COUPES

 Le premier match entre le FC Barcelone et le Réal Madrid, les deux grands rivaux, eut lieu au cours de la saison 1917-1918. Les Catalans battirent les Castillans 5-2. Le début d’une véritable haine entre représentants du pouvoir central madrilène et partisans de l’autonomie provinciale. Les nationalistes catalans n’ont jamais oublié l’humiliante déroute de la demi-finale de la Coupe du Roi 1942-1943. A l’aller, les Blaugranas l’avaient emportés 3-0. Ils essuyèrent un cinglant 11-1 au match retour.
 

Alors que le Réal vient d’aligner cinq Coupes des Champions consécutives, les toutes premières de l’Histoire, Barcelone a enfin l’occasion d’imprimer son nom sur les tablettes de la C1. Benfica en a décidé autrement, qui s’impose 3-2 à Berne au printemps 1961. Huit ans plus tard, le Barça échoue à nouveau en terre suisse, à Bâle, contre le Slovan Bratislava (2-3) en finale de la C2. Il finira par vaincre le signe helvétique en accrochant sa première Coupe d’Europe des Vainqueurs de Coupes le 16 mai 1979, encore à Bâle, devant le Fortuna Düsseldorf (4-3 après prolongation), l’année où l’Autrichien Hans Krankl est sacré Pichichi de la Liga avec 29 buts. Calle Loreto, le Bar Basel 79 est devenu l’un des Q.G. des socios et des aficionados personnels de Stoïchkov, en hommage à cette soirée où 30 000 supporters n’avaient pas hésité à faire le déplacement.

Hans KRANKL
Pichichi 1979


 L’histoire du Barça est intimement liée à celle de ses socios. Leur droit de vote leur permet d’élire leurs représentants, jusqu’au président. Lecteur de Sport ou de El Mundo Deportivo, les deux quotidiens sportifs de la ville, le supporter barcelonais est un fidèle. Passionné, exubérant. Membre d’une des 1 000 penyas recensées, dont 500 ont leur siège en dehors de la Catalogne, Dix à Madrid ! Plus d’une centaine à l’étranger.




 Plus de 70 000 spectateurs le 25 octobre 1993 pour assister à un match de championnat contre Oviedo, l’avant-dernier au classement. Une aubaine pour un club au budget annuel de quelques 800 millions de francs, dont une partie provient de ses 100 000 socios, seul club pro à pourvoir se permettre de refuser toute publicité sur le maillot des joueurs –ce n’est pas faute de proposition, s’élevant à plus de 80 millions de francs par an mais parce que ça ne ferait pas très propre selon les dirigeants et au patrimoine immobilier colossal, estimé à plus de 100 milliards de francs.



 Meilleur buteur du championnat 1970-1971, et figure emblématique du Barça durant quinze ans, Carles Rexach est issu de la Masia, la pépinière du club. Autre grande fierté locale, qui a vu sortir les Amor, Ferrer, Sergi, Guardiola, De La Pena, Roger, Oscar, Puyol, Xavi, Gabri…



 La mémoire de Rexach constitue aujourd’hui une des plus belles pièces du musée du Barça, inauguré en septembre 1984, où sont exposés quelques 7 000 trophées, dont les chaussures de Kubala ou le maillot de Cruyff.



JOHAN CRUYFF
FEVRIER 1974 : LE BARCA ATOMISE LE REAL 5-0 A BERNABEU

 Johan Cruyff, l’homme du renouveau. Il débarque en Espagne en 1973, après onze journées de championnat. En février, le Barça ridiculise le Réal, 5-0 à Bernabeu. Au mois de juillet, avec un goal average de + 51, il remporte enfin le titre après quatorze saisons de pénitence. Neeskens, autre chevelu de la tornade ajacide, arrive à son tour dans une équipe que va bientôt gagner la folie des grandeurs. Les plus prestigieux, et les plus fortes têtes aussi, déboulent au Camp Nou. Simonsen, Schuster, Maradona, Lineker, Koeman, Laudrup, qui marqueront la décennie 1980. Après le rapt de Quini, quintuple pichichi de la Liga, voici la blessure de Schuster, l’hépatite de Maradona et les palinodies du couple Cruyff-Nunez. « Je t’aime, moi non plus. » Catalan d’adoption, Josep Luis Nunez Clemente est nommé 31e président le 6 mai 1978 – 22 ans de présidence-
LE PRESIDENT NUNEZ ( A GAUCHE) 1978-2000
L’HOMME DU RENOUVEAU

  A l’époque où les finances tournent au rouge. Son programme baptisé Barça Triomphant, entend faire du football l’égal des autres sections sportives du club qui accumulent les récompenses. Nunez arrive, Cruyff part aux Etats-Unis, il reviendra une décennie plus tard. Comme entraîneur. Successeur des Muller, Herrera, Kubala, Lattek, Menotti, Venables et Aragones qui, de 1978 à 1988, n’ont pas su assurer la stabilité du groupe.
FINALE DE COUPE D’EUROPE DES VAINQUEURS DE COUPES 1989 CONTRE LA SAMPDORIA A BERNE VICTOIRE 2-0 DU BARCA GRÂCE A UN BUT DE SALINAS (PHOTO) ET UN AUTRE DE LOPEZ REKARTE
 Laudateur du jeu offensif et du spectacle à outrance, Cruyff offre aussitôt à son président la C2 1989. Puis quatre titres de champions d’Espagne consécutifs, une place en finale de la C2, perdue contre Manchester (1-2) en 1991 et, le 20 mai 1992, l’auguste Coupe des Clubs Champions, la vraie, celle après laquelle le Barça court en vain depuis sa création. Un but de Koeman après prolongation, en finale de la première édition de la Champions League face à la Sampdoria, oubliée la douloureuse soirée sévillane qui, en 1986, vit Ducadam, le gardien du Steaua Bucarest, repousser quatre tirs au but barcelonais en finale de cette même C1.






 LE BUT DE KOEMAN SUR COUP-FRANC A LA 112EME EN FINALE DE LA COUPE D’EUROPE DES CLUBS CHAMPIONS 1992 CONTRE LA SAMPDORIA (1-0) A WEMBLEY




L’an 1992 est celui du Barça. Après cinq titres d’affilée, l’ennemi madrilène aux 28 championnats et 17 coupes est rentré dans le rang. Affaibli par le déclin de la génération de la Quinta del Buitre, poursuivi par sa nouvelle bête noire, le C.D. Ténérife, qui par deux fois le privera sur le fil du titre de champion au profit du Barça. Odieux affront, El Mundo Deportivo révèle même que le fondateur du Réal n’était rien d’autre qu’un commerçant…catalan !

                    Les ramblas se gaussent. Gaudi sourit. La chaude voix de Placido Domingo lance les Jeux Olympiques de Barcelone, symbole de la puissance catalane.

La chapelle du CAMP NOU
 Comme chaque début de saison, les joueurs se rendent à la chapelle, prier la Vierge de la Grâce et la Vierge Noire, patronnes de la cité de la Catalogne. Romario le premier, l’artiste buteur brésilien, au coup de rein fantastique et au toucher de balle velouteux, celui qui a dribblé à l’ultime minute un Cantona que Cruyff aurait bien enrôlé. Deux ans après une sérieuse alerte cardiaque, El Mister, qui proclame qu’on n’a jamais rien fait de mieux que Di Stefano, ne cache pourtant pas son mécontentement. « Cette saison va être la plus triste. « Parce que nous avons une grande équipe et un grand public qui fonctionnent seulement quand ils le veulent. » C’est vrai, le football-champagne décliné par les Blaugranas –plus d’internationaux que de postes à pourvoir- si magnifique soit-il, connaît de brusques sautes d’humeur. Malgré la classe individuelle des Koeman, Laudrup, Stoïchkov, Romario, Guardiola ou Bakero, le Barça collectionne les bévues. Comme cette défaite à domicile face à Lleida, promu et lanterne rouge !  Cruyff sermonne ses hommes « si à plus de 30 ans, les anciens ne sont pas capables de tenir un résultat, je vais faire appel aux jeunes » Menace mise à exécution. L’indéboulonnable Zubizarreta sera le premier à sauter dès le match suivant.

L’artiste ROMARIO
  De 1928 à 1993, le Barça aura joué 1 854 matchs de Liga. En a gagné 1 005, perdu 469 et réalisé 380 nuls. Avec 3 818 buts inscrits et
2 214 buts encaissés, le club catalan affiche une balance largement excédentaire. Face à Monaco (1993), il disputera sa 254e rencontre européenne. Un monstre, malgré son élimination prématurée par le CSKA Moscou (1-1 et 2-3) la saison précédente.

Encore présent en Champions League en 1994, le Barça, excepté un premier tour difficilement négocié face au Dynamo Kiev (1-3 et 4-1), se montre impérial jusqu’en finale, Romario et Stoïchkov font le spectacle, Koeman multiplie les coups francs de rêve, la stratégie du mouvement perpétuel imposé par Cruyff est un régal. Le Camp Nou tient lieu d’opéra, son équipe de corps de ballet. Et les représentations se paient comptant : Kiev (4-1), l’Austria Vienne (3-0), Monaco (2-0), Spartak Moscou (5-1), Galatasaray (3-0) et le FC Porto (3-0) prennent tous la leçon. Jusqu'à ce que Milan ne se pose à son tour en professeur (0-4). Le Barça devra-t-il attendre trente-six ans à nouveau pour embrasser la plus belle des conquêtes. Le 8  janvier 1994, le Réal Madrid prend la leçon au Camp Nou 5-0. La saison suivante sera la dernière des Romario, Stoïchkov et Koeman. Après quatre titres de champions consécutifs, le Barça doit laisser filer son bien au Réal Madrid. Cette année sera marquée par une superbe victoire sur le Manchester United (4-0) de Cantona et Ferguson. Mais elle sera aussi marquée par de cuisantes défaites, Santader (0-4) et surtout Réal Madrid (0-5).

POPESCU – KODRO – NUNEZ – CRUYFF – PROSINECKI
FIGO – CUELLAR
LES RECRUES DE LA SAISON 95-96
1995-1996 sera la dernière de Cruyff au club, qui va tenter un pari osé en lançant dans le bain une génération de jeunes talentueux issue de la Masia, Roger 19 ans, Toni Velamazan 18 ans, Celades 20 ans, De La Pena 19 ans, Juan Carlos Moreno 20 ans, Jordi Cruyff 22 ans et Thomas Christiensen 22 ans. Ont également rejoints la Catalogne, le Portugais Luis Figo, en provenance du Sporting Lisbonne, l’attaquant Bosniaque Meho Kodro, de la Réal Sociedad, le Roumain Popescu, de Tottenham, l’Espagnol Angel Cuellar, du Bétis Séville, ainsi que l’éternel espoir Prosinecki, du Réal Oviedo. Une saison qui verra le limogeage de Johan Cruyff après 8 saisons passées au club. Deuxième du Championnat derrière l’Atlético de Madrid, battu en finale de la Coupe du Roi par ce même Atlético, encore battu en demi-finale de la Coupe de l’UEFA par le Bayern Munich (2-2 et 1-2).

La merveille RONALDO et
Le polyvalent LUIS ENRIQUE

1996-1997, Bobby Robson est le nouvel entraîneur du Barça, il a pour objectif de remporter le Championnat et Nunez va lui en donner les moyens avec les renforts des Brésiliens Ronaldo et Giovanni, des Portuguais Vitor Baia et Fernando Couto, du Français Laurent Blanc, des Espagnols Luis Enriqué et Pizzi, le retour du Bulgare Stoïchkov, et le Nigérian Amuniké. Le titre échappera au Barça qui va tout de même remporter la Super Coupe d’Espagne, la Coupe du Roi face au Bétis Séville (3-2 a.p.) après un superbe match, et surtout la Coupe d’Europe des Vainqueurs de Coupes face au Paris SG (1-0) sur un but de Ronaldo (44e sur penalty). 

BUT DE RONALDO SUR PENALTY A LA 44EME MINUTE EN FINALE DE LA COUPE D’EUROPE DES VAINQUEURS DE COUPES 1997 CONTRE LE PARIS SG A ROTTERDAM



Malgré ce palmarès, Robson sera remplacé la saison suivante par Louis Van Gaal arrivé en droite ligne de l’Ajax Amsterdam. Enfin les dirigeants, le président Nunez en tête, ne sont pas restés immobiles en matière de transferts : Reiziger et Dugarry du Milan AC, Ciric du Partizan, un gardien remplaçant Hesp du Roda JC. Cependant la plus grosse opération de l’intersaison a été de digérer le départ de Ronaldo vers l’Inter et de trouver son remplaçant. Le feuilleton Batistuta-Anderson a pris fin avec l’arrivée en dernière minute du Brésilien de Monaco pour 120 millions de francs et surtout avec l’arrivée du grand Rivaldo pour 157 millions de francs en provenance du Deportivo La Corogne. 


 2 TITRES DE CHAMPIONS D’ESPAGNE 1998 ET 1999

Durant les trois saisons (1997-98, 1998-99, 1999-2000) que Van Gaal va passer au club, le Barça va remporter 2 titres de Champions (1998 et 1999), 1 Coupe du Roi (1998) et 1 Super Coupe d’Europe (1997) mais les parcours européens ne seront pas fameux. Rivaldo va tout de même remporter un Ballon d’or en 1999 et le titre de meilleur joueur FIFA la même année. A noter également les arrivées des Hollandais Cocu, Zenden, Bogarde, Kluivert et les frères De Boer, de l’Argentin Pellegrino, du Portugais Simao, de l’Espagnol Dani, du Finlandais Litmanen…
 1899-1999 : Le Barça fête ses 100 ans d’histoire


Luis FIGO
Le traître signe au Réal

PETIT – DUTRUEL – GERARD – OVERMARS
4 Nouveaux au Barça 2000-01

Juillet 2000, départ de Van Gaal remplacé par Lorenzo Serra-Ferrer, nouvelle élection présidentielle remporté par Joan Gaspart et surtout départ de l’enfant chéri Luis Figo pour l’ennemi juré du Réal Madrid, les supporters ne lui pardonneront jamais ainsi que l’arrivée d’Alfonso, de Gérard (formé au club), de Dutruel, de Petit et Overmars et le retour de De La Pena, . Une saison 2000-01 a vite oublié qui verra Serra-Ferrer se faire limoger en plein exercice et remplacé par Carles Rexach, l’ancien adjoint de Cruyff. Le Barça parviendra à se qualifier pour la Champions League grâce à une victoire (3-2 triplé de Rivaldo) à l’ultime journée sur le FC Valence d’Hector Cuper. Sur le plan européen, pas grand-chose à dire après une humiliante élimination au premier tour de la Champions League et un repêchage en coupe de l’U.E.F.A., le Barça sera battu en demi-finale de cette dernière par Liverpool (0-0 ; 0-1). Bref une saison blanche pour le Barça à tous les niveaux heureusement que les autres sections du club (handball, basketball, rink-hockey…) nous ont fait honneur en glanant des récompenses.

JOAN GASPART
Le nouvel homme fort du Barça

La saison 2001-02 est marquée par le départ de Josep Guardiola, le mythique capitaine catalan qui était au club depuis plus de 18 ans et était l’un des derniers piliers de la Dream Team de 1992. A noter l’arrivée des Argentins Saviola (le futur Maradona ?) et Bonano, des Brésiliens Geovanni et Fabio Rochemback,  du Français Christanval, du Suédois Patrik Andersson et surtout l’arrivée de Zidane chez l’ennemi intime du Réal Madrid. Les saisons se suivent et se ressemblent, nouvelle saison blanche pour le Barça au niveau national et européen avec une humiliante mais ô combien immérité élimination face au Réal Madrid (0-2 ; 1-1) en demi-finale de la Champions League. Le barça peut s’en vouloir tellement sa supériorité a été grande sur l’ensemble des deux matchs, mais la défaite 0-2 au Camp Nou a fait beaucoup de mal. Seule consolation de la saison, le Réal a échoué sur deux de ses trois objectifs (Battu par Le DEPORTIVO à Bernabeu en finale de la Coupe du Roi, le jour anniversaire du centenaire du club madrilène, Battu en Liga par le FC VALENCE). Au barça, il ne reste plus qu’à reconstruire car on ne saurait accepter une nouvelle saison sans titre.
Bye Bye PEP et Merci

La saison 2002-03 est la pire saison que le Barça n'ait jamais connu tant au niveau des résultats sportifs que financiers. Joan Gaspart est le pire président que le club n'ait connu, en quelques années il a transformé le Barça, club riche et puissant en club croulant sous les dettes et ceci notamment par l'achat de joueurs surcôtés au prix fort (notamment Geovanni et Fabio Rochemback). Au niveau résultat, l'équipe, une nouvelle fois dirigé par Louis Van Gaal, va aller d'échec en échec. Premier échec, de ce retour, le départ de Rivaldo au Milan AC, second échec, le prodige argentin Riquelme dont Van Gaal ne voulait pas, ne sera que l'ombre de lui même durant son unique saison sous le maillot blaugrana (Il ira vite faire les beaux jours de Villarréal). Le Barça est à deux doigt de louper, pour la première fois de son histoire, une qualification pour une coupe d'Europe, heureusement obtenu lors de la dernière journée (En Coupe de l'UEFA). Radomir Antic va prendre la relève en cours de saison. Joan Gaspart démission et de nouvelles élections sont programmées pour le 1er juillet 2003. Nouvelle saison sans titre.

Juan Roman RIQUELME
Radomir ANTIC


La saison 2003-04 est la saison du renouveau pour le FC Barcelone avec l'arrivée de trois personnalités très importantes au sein du club. Le premier, Joan Laporta, élu président du club en juillet. Ami proche de Johan Cruyff, il engage Frank Rijkaard sur les conseils de Maître Johan. Rijkaard est donc le deuxième personnage incontournable dans la nouvelle direction que veut prendre le Barça, à savoir gommer une partie de son déficit et retrouver les sommets de la Liga et de l'Europe. Le troisième personnage important est l'arrivée de Ronaldinho, le phénomène brésilien. Le Barça va faire de lui le meilleur joueur du monde. Après un départ en championnat catastrophique, le Barça remonte un à un tous ses adversaires et va finalement terminer second de la Liga derrière le FC Valence. Cette saison verra le Barça chuter à domicile face au Réal Madrid (1-2), chose qui n'était plus arrivée depuis plus de 20 ans mais le Barça va rendre la monnaie de sa pièce au Réal en gagnant (1-2) à Bernabeu. En Coupe de l'UEFA, le Barça sera surpris par les écossais du Celtic dès les 8ème de final. Nouvelle saison sans titre mais la deuxième partie de saison laisse présager un Barça conquérant pour la saison prochaine.

Joan LAPORTA

Frank RIJKAARD


RONALDINHO

Les saison 2004-06 sont parmi les saisons les plus belles du Club. En 2005, le Barça est sacré Champion d'Espagne pour la 17ème fois de son histoire mais va se faire éliminer injustement en 8ème de final de la Ligue des Champions par Chelsea (2-1 et 2-4), le dernier but anglais est entaché d'une faute de Ricardo Carvalho sur le gardien du Barça Victor Valdès. La saison 2006 est sans doute la plus belle de toutes avec celle de 1992. Le Barça va réussir (comme en 1992) un prestigieux doublé Liga-Ligue des Champions (Victoire en Finale 2-1 devant Arsenal au Stade de France). Au niveau du jeu, le Barça pratique le plus beau football d'Europe et va pouvoir prendre sa revanche sur Chelsea en 8ème de final de la Ligue des Champions (1-2 à Londres et 1-1 à Barcelone). Puis vont suivre Benfica en quarts (0-0 à Lisbonne et 2-0 à Barcelone), le Milan AC en demi (0-1 à Milan et 0-0 à Barcelone) et enfin Arsenal en finale pour ce qui constitue le deuxième titre du Barça dans la plus prestigieuse compétition de club. Enfin la tant attendue deuxième Ligue des Champions. Le Barça dispose en plus d'un effectif de qualité et d'une moyenne d'âge très basse (26 ans) qui peut laisser présager d'un très bel avenir pour le Club. Ronaldinho va confirmer son statut de meilleur joueur de la planète, Eto'o est le buteur qui manquait tant au Club, Deco et Xavi sont sans doute la meilleur paire de milieu au monde. Sans oublier l'arrière garde composé du triangle magique Edmilson en milieu défensif devant la défense, Marquez le polyvalent, habile relanceur, toujours bien placé et fort de la tête et Puyol sans conteste le meilleur défenseur de la planète (avec Terry de Chelsea et son compaire Marquez). Le Barça a enfin trouvé un gardien à sa mesure avec l'excellent Victor Valdès, formé au club. Et que dire des deux petites perles de la Masia, l'argentin Messi, futur Maradona, dont la classe a subjugé le monde entier et l'espagnol Iniesta, formidable joueur, éblouissant devant le Milan AC. En attendant peut être Bojan Krkic, 15 ans, nouveau phénomène hispano-serbe, qui dans les équipes de jeune marque buts sur buts. Et n'oublions pas tous les autre joueurs qui composent cette équipe hors du commun : Jorquera, Belletti, Gio Van Brockhorst, Oleguer, Thiago Motta, Larsson, Giuly, Maxi Lopez, Ezquerro, Van Bommel, Gabri ainsi que les joueurs du Barça B.
Enfin mention très spéciale à Henrik Larsson, le gentleman. Tout le peuple catalan te remercie pour tes deux formidables saisons.





























Bye Bye Henrik et Merci



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