Barcelonais et Madrilènes se retrouvent une énième fois, mercredi soir, dans le cadre des quarts de finale de la Coupe du Roi. Si le Barça reste favori face au Real, il n'en reste pas moins que les Madrilènes ont battu les catalans en finale de cette même Coupe l'année dernière. De plus, les joueurs de José Mourinho dominent la Liga devant les hommes de Pep Guardiola. Suspense de mise, donc, à l'occasion de ce match aller. Décryptage...
La prééminence du FC Barcelone sur le Real Madrid ces dernières années est incontestable. Remettre en question ce constat relèverait de l'hérésie. Sur les 12 dernières confrontations entre les deux ténors de la Liga, le Barça n'a perdu qu'une seule fois, à l'occasion de la finale...de Coupe du Roi l'année passée. Excepté ce match, il faut remonter au 7 mai 2008 pour voir le Real se défaire, haut la main d'ailleurs (4-1), du FC Barcelone. Seulement et pour plusieurs raisons, on peut toujours penser le Real dans la capacité de renverser la vapeur face à son rival. Surtout que les hommes de José Mourinho dominent de la tête et des épaules le championnat espagnol et devancent de 5 points les protégés de Pep Guardiola. Ce quart de finale aller de Coupe du Roi à Santiago Bernabeu pourrait donc être plus équilibré que jamais.
Plus de joker pour le Barça
Depuis le début de la saison et encore aujourd'hui, s'il n'est pas moribond, le Barça n'est pas pour autant resplendissant. Le Real Madrid lui impose un rythme effréné en Liga et on voit mal qui pourrait arrêter l'ogre madrilène, dont la boulimie de victoires, sûrement à mettre au crédit du compétiteur affamé qu'est José Mourinho, s'inscrit comme une marque de fabrique. Rien qu'en championnat, le Real compte 15 victoires pour 18 matches joués (contre 12 pour le Barça), 63 buts marqués (soit près de 3,5 buts/match) et une différence de but culminant à +46. Impressionnant. Si la saison reste encore longue et indécise, le Real Madrid est maître de son destin. Les merengue vont donc pouvoir aborder ce match aller de Coupe du Roi, mercredi soir, avec une certaine sérénité.
Messi : Monsieur Classico
Pour espérer battre le Barça, le Real devra compter, entre autres, sur son maître à jouer Cristiano Ronaldo. On sait que Messi est très souvent décisif et fait preuve d'une facilité déconcertante lors de ces matches à pression dont l'enjeu est important. A l'inverse, son compère portugais n'a pas du tout la même réussite et s'illustre généralement par son absence au cours de ce clasico, hormis lors de la finale de Coupe du Roi, à l'occasion de laquelle il avait inscrit le but vainqueur. Quelques chiffres parlants viennent illustrer ce propos. Le crac lusitanien a inscrit un but toutes les 81 minutes en Liga alors qu'il ne marque que toutes les 301 minutes face aux Catalans. Léo Messi, lui, marque un but toutes les 111 minutes à Casillas et toutes les 105 minutes face aux autres équipes espagnoles. Il a par ailleurs inscrit 10 buts lors des 12 derniers matches face au Real. Le constat est clair, si Ronaldo marque un petit peu plus que Messi en championnat, il n'en reste pas moins que le prodige argentin fait preuve d'une aptitude à se sublimer lors des clasicos, ce que Ronaldo est pour l'instant incapable de faire.
Un Clasico plus défensif ?
Alors à quand un Ronaldo impressionnant face au Barça ? Peut-être dès mercredi soir qui sait...En ce qui concerne le match, les deux coaches ont visiblement fait preuve de frilosité en se montrant moins offensifs qu'à l'accoutumée ; les probables compositions des équipes en attestent. Di maria, absent du côté madrilène sera remplacé par le jeune Callejon, véritable joueur de côté qui fait le boulot défensivement et lui permettra de densifier son milieu. Coentrao devrait être titularisé aux côtés de Xabi Alonso. Benzema et Ronaldo gigoteront à leur guise aux avant-postes. Du côté barcelonais, Alexis Sanchez et Fabregas devraient épauler Messi devant. Sans sous-estimer les qualités offensives intrinsèques des joueurs susmentionnés, l'absence d'un véritable attaquant est criante. Mais après tout, Barcelone marque énormément par l'intermédiaire de ses milieux de terrains, l'absence de pointe ne devrait donc pas les handicaper plus que cela. Verdict, mercredi soir, sur le terrain.
(SOURCE : CHRONOFOOT.COM)
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