Interrogé dans sa maison de vacances par la chaine catalane 8TV, le président du Barça, Sandro Rosell, est revenu sur toute l'actualité du club catalan. A commencer par le cas Pep Guardiola.
Ouvertement critiqué par Pep Guardiola, le Barça ne pouvait rester sans réagir face aux accusations publiques et surprenantes du nouveau coach du Bayern Munich. Pointés du doigt par leur ex-coach qui leur reproche de ne pas l’avoir laissé en paix, les Blaugrana, par l’intermédiaire de leur président Sandro Rosell, jouent la carte de l’étonnement.
« Nous avons été très surpris par ses déclarations. Ce qu’il a dit sur les dirigeants (du Barça) est complètement faux. Nous pouvons d’ailleurs vérifier dans les journaux ce que nous avons dit sur le meilleur entraîneur de l’histoire du club. Tout ceci n’est pas bon pour le Barça et ça ne doit pas nuire à la trajectoire extraordinaire du club qui continue à gagner des titres. Je demande aux Barcelonais d’apprendre du passé et de se rappeler de la période Cruyff durant laquelle le club s’est divisé entre les anti et les pro Cruyff. Je veux qu’il n’y ait pas de pro et d’anti Guardiola. Je ne comprends pas ce qu’il a voulu dire quand il a dit qu’il voulait qu’on le laisse en paix. Depuis qu’il a fait ses adieux au Camp Nou jusqu’à la semaine dernière quand je l’ai félicité d’avoir signé au Bayern Munich, nous n’avons jamais discuté. »
Une posture conservée pour répondre aux accusations de Guardiola sur la supposée utilisation du Barça de la maladie de Tito Vilanova. « Ses déclarations me surprennent parce que quand on accuse quelqu’un de quelque chose, il faut de prouver. Nous n’avons jamais utilisé la maladie de Tito, c’est pour ça que je ne le comprends pas. » Surpris et sans doute déçu des déclarations de Guardiola, Rosell refuse néanmoins de faire éclater la maison Barça en contrattaquant. Mieux, le patron des Blaugrana s’est même fendu d’un commentaire plutôt étonnant. « Je trouverais parfait que Guardiola se présente un jour comme candidat à la présidence du Barça. Je voterais pour lui si mon frère ou ma femme ne se présentent pas. »
Enfin, le mercato n’a bien évidemment pas été oublié. Mais là encore, c’est par un démenti que Rosell a entamé ce sujet. « Nous n’avons payé aucun agent, aucune commission. Le transfert de Neymar est de 57 M€ à repartir entre quatre entreprises. Nous n’avons aucun problème à l’expliquer si ces sociétés nous en donnent l’autorisation, mais il existe un contrat de confidentialité. » Si nous n’en saurons vraisemblablement pas plus, Rosell a, en revanche, confirmé que c’est bien à cause de l’intérêt de Pep Guardiola que Thiago Alcantara a pris tout le monde de court en signant au Bayern Munich. « Je n’ai aucun doute sur le fait que Pep a voulu recruter Thiago et que Thiago lui-même voulait partir. Mais ce que j’ai demandé au moment de conclure le transfert, c’est que Thiago dise bien que c’est lui qui a voulu partir. »
Et Thiago Silva dans tout ça ? Alors que le joueur et son agent viennent de confirmer que le Brésilien sera encore Parisien la saison prochaine, Rosell a indiqué : « Thiago Silva est un joueur que nous aimons, aussi bien les dirigeants que l’entraîneur. Son cas n’est pas un problème de prix. Nous négocions avec des personnes pour qui l’argent n’est pas un souci. Et si elles ne veulent pas négocier, nous ne pouvons parler avec personne. Il faut que le joueur les convainque pour pouvoir commencer à négocier. » Pas sûr que les dirigeants du PSG apprécient le message envoyé au joueur.
(SOURCE : FOOTMERCATO.NET)
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