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dimanche 30 décembre 2012

Palmarès 2012: Lionel Messi




Qui sera votre sportif de l'année 2012 ? Jusqu'au 31 décembre, la rédaction vous propose les portraits de douze sportifs qui ont marqué de leur empreinte cette année de sport, charge à vous de voter parmi eux pour votre préféré. Focus ce jeudi sur Leo Messi, lequel a notamment battu le record de buts en une année civile.  

"Je ne suis pas le mieux placé pour parler de ce que j’ai réalisé", considérait Leo Messi, le 30 octobre dernier, dans les colonnes du magazine bihebdomadaire France Football. Parlons à sa place alors, nous, les témoins du Messi, le "Dieu" des stades de football en 2012, statistiquement parlant au moins. Car, d’après les chiffres, il apparaît que l’Argentin a repoussé les limites, avec un total de 91 buts en une année civile. Le 9 décembre, l’attaquant de Barcelone et de l’Albiceleste avait marqué sur la pelouse du Betis Séville son 86e but de l’année toutes compétitions confondues, battant ainsi le vieux record de Gerd Müller (il y a 40 ans, l’Allemand avait scoré à 85 reprises avec le Bayern Munich et avec l'équipe d'Allemagne de l'Ouest). Plus précisément, cela lui donne au jour d'aujourd'hui 59 buts en Liga, treize en Ligue des champions, cinq en Coupe du Roi, deux en Supercoupe d'Espagne et douze en sélection, preuve que le capitaine de celle-ci y prend (enfin) du galon. Rien que cette saison, il s’est ouvert 26 fois le chemin des filets en 17 matches joués en championnat.

Une épine qui m’est restée dans le cœur

Vous trouvez qu’on en fait trop à propos de Messi ? Il est vrai que de cette demi-finale retour de C1 mortelle pour Barcelone mais vitale pour Chelsea (1-0, 2-2), quand la "pulga" ("la puce" en français) vécut sa "pire nuit" selon le quotidien espagnol – et surtout madrilène – Marca en manquant au Camp Nou un penalty à 2-1 puis une nouvelle occasion de faire le break, "Leo" en garde, bien sûr, un mauvais souvenir: "C’est une épine qui m’est restée dans le cœur. Ce tir au but, si je l’avais marqué, cela aurait tout changé. Il nous aurait peut-être permis de remporter une autre Ligue des champions. Mais, bon, c’est du passé." N’en parlons plus. Le natif de Rosario n’est peut-être pas un "Dieu", car incapable de "réécrire" l’histoire européenne du Barça, mais, en définitive, il se rapproche plus d’un héros, au sens donné par la mythologie grecque, c’est-à-dire d’un homme mortel, mais plus rapide, plus fort que les autres footballeurs de ces douze derniers mois si ce n'est plus. Seul Cristiano Ronaldo semble actuellement en mesure de rivaliser.   

On parlait du mauvais souvenir ressassé par cette demi-finale européenne. Reste qu’avec Messi, il y a parfois un peu de soupirs et souvent beaucoup de sourires. Là, on ne pense pas qu’à son envie de jouer, intacte. Le 7 mars, l’Argentin en claque cinq au Bayer Leverkusen (1-3, 1-7), en huitième de finale retour de la Ligue des champions. Le numéro dix des Blaugrana aura tout fait au Bayer. "La Manita de Dios" ("La petite main de Dieu", à ne pas confondre avec "la Main de Dieu" chère à Diego Maradona), titreront à l’unisson Marca, Sport et Mundo Deportivo, le lendemain matin. Dieu, encore et toujours… De notre côté, on persiste et signe: la "pulga" n’est qu’un homme. Preuve en est, il a prolongé en Catalogne jusqu’en 2018 pour 16 millions d’euros net annuel et est papa d’un petit Thiago depuis le mois de novembre. Au niveau sportif, Messi juge quand même son année "assez bonne" grâce à ce triplé Coupe du Roi-Coupe du monde des clubs-Supercoupe d'Espagne. La prochaine pourrait bien commencer de son point de vue avec un quatrième Ballon d'or, un de plus que Johan Cruyff, Michel Platini et Marco van Basten. On pourra alors presque parler de surhomme…

(SOURCE : SPORTS.FR)

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