S’il marche sur l’eau en Liga, grâce à une réussite historique, le Barça a pris une claque en Ligue des champions au Celtic Glasgow (2-1) en concédant son premier revers depuis le mois d’août. S’il fait tâche sur le papier, cet échec n’était pas imprévisible. Dans les mêmes circonstances, l’équipe de Vilanova avait eu beaucoup de réussite depuis le début de la saison.
La défaite du Barça contre le Celtic Glasgow (2-1), si elle constitue un véritable événement, met en relief des faiblesses entrevues depuis le début de saison. Elle lui pendait au nez depuis quelques matches. L'exceptionnel bilan comptable du Barça est un peu trompeur sur le début d’exercice des Blaugrana, que ce soit en Ligue des champions et en Liga. Les Catalans ne peuvent pas retenir la thèse de l’accident.
LE BARÇA NE SURVOLE PLUS SON SUJET EN EUROPE…
En Europe, les Catalans s'étaient montrés poussifs deux fois, avant la défaite de mercredi soir : une laborieuse victoire au Camp Nou face au Spartak Moscou (3-2), puis un succès heureux contre le Celtic, à Barcelone (2-1). A chaque fois menés au score, les coéquipiers de Lionel Messi ont fait la différence juste avant le coup de sifflet final. Cette fois, ce n’est pas passé. Au-delà des chiffres, le Barça était habitué à plus de facilité dans le jeu ces dernières saisons.
… MAIS EN LIGA NON PLUS, MALGRÉ LES APPARENCES
En Liga, il y a déjà eu quelques signes précurseurs. Depuis le début de saison, le bilan comptable est quasi parfait : vingt-huit points engrangés sur trente possibles, seul le Real Madrid ayant accroché le Barça en championnat (2-2, le 7 octobre dernier). Pourtant, quelques victoires se sont jouées sur le fil du rasoir. Nous retiendrons trois exemples parmi d’autres : une victoire dans la douleur à La Corogne (4-5), alors que les Catalans menaient 3-0 après 18 minutes de jeu. Une autre du côté du FC Séville, avec deux buts dans le temps additionnel pour coiffer les Castillans au poteau (2-3). Ou encore un succès étriqué à domicile face à la très modeste équipe de Grenade après avoir ouvert le score à trois minutes de la fin du match (2-0).
LE BARÇA MANQUE DE REALISME
Tito Vilanova l'admet lui-même : "Nous avons eu les occasions pour l'emporter. Mais dans le football, ces choses-là arrivent, et il était utile qu'elles arrivent", a-t-il déclaré après la rencontre. Mercredi soir, les Catalans ont aligné 955 passes (contre 166 pour le Celtic) et ont eu 83% de possession de balle. Ils ont tiré vingt-cinq fois... pour un seul but. C'est très faible.
LE BARÇA PREND BEAUCOUP DE BUTS
Les Barcelonais n’ont pas un rendement défensif digne de leur statut et de leurs ambitions : 21 buts encaissés toutes compétitions confondues. Ils ont un problème récurrent : les phases arrêtées. "Nous savions comment le Celtic pouvait nous faire souffrir : sur ses contres et sur les coups de pied arrêtés. C'est pourquoi nous avions décidé d'éviter au maximum les corners. Ils en ont eu deux et ont su bien les tirer", a ajouté le coach du Barça.
LE BARÇA, DÉFENSE DECIMEE
Carles Puyol est blessé. Piqué, blessé au pied gauche fin septembre, revient à peine. Pour compenser ces absences, Vilanova a multiplié les parades. Faire descendre Alexandre Song ou Sergio Busquets au côté de Javier Mascherano. Le jeune Bartra et Adriano soulagent également le coach catalan, mais globalement, toutes ces solutions restent légères. La défaite de mercredi est un avertissement pour le Barça qui n’a pas encore mathématiquement son billet pour les huitièmes de finale. Dans quinze jours, les Blaugrana se déplaceront en Russie pour y défier le Spartak Moscou. Dimanche, ils se déplacent à Majorque pour le compte de la onzième journée de Liga.
(SOURCE : EUROSPORT.FR)
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