Porté par un Lionel Messi, passeur et auteur d’un doublé, égal à lui-même, le FC Barcelone a pris la mesure du Real Saragosse (3-1), samedi au Camp Nou, pour conforter sa première place au classement de la Liga. Au Real Madrid, qui reçoit l’Athletic Bilbao à partir de 22 heures pour le compte de la 12e journée du championnat d’Espagne, de répondre pour revenir à 8 points de son meilleur ennemi.
Les semaines se suivent et se ressemblent pour le FC Barcelone dans le championnat d’Espagne, une compétition que le club catalan écrase de sa toute-puissance footballistique depuis le coup d’envoi de cette saison 2012-2013. Un début d’exercice, le meilleur de l’histoire du club blaugrana, marqué par une cascade de victoires, la dernière en date décrochée ce samedi soir au Camp Nou face au Real Saragosse (3-1) dans le cadre de la 12e journée de Liga, qui améliore encore le bilan du Barça, désormais crédité de onze succès pour un seul match nul, obtenu le 7 octobre dernier par le Real Madrid (2-2).
Devant son public, le Barça a tout de même dû s’employer pour faire respecter la logique. Car après l’ouverture du score de Lionel Messi, auteur d’un plat du pied gauche précis à la suite d’une passe de Jordi Alba (1-0, 16e), Francisco Montanes a joué un vilain tour à son club formateur en égalisant d’une frappe tendue à la sortie d’un corner (1-1, 24e). Le doute n’a pas pour autant eu le temps de s’immiscer dans les têtes blaugrana, Alexandre Song ouvrant son compteur sous le maillot rouge et bleu du pied droit sur un bon service en retrait de Messi (2-1, 28e).
Un astre argentin au four et au moulin qui a continué à banaliser l’exceptionnel en signant un nouveau doublé, d’un bel enroulé du pied gauche décoché depuis l’entrée de la surface (3-1, 60e), pour inscrire, déjà, son 17e but de la saison en Liga. Et, accessoirement, porter son total sur l’année 2012 à 78 réalisations. Au contraire du Barça, toujours solide leader de la Liga après une nouvelle prestation maîtrisée, Gerd Müller et son record de buts en une année établi à 85 en 1972 peuvent trembler, le triple Ballon d’Or en titre disposant encore de huit matches pour effacer "Der Bomber" des tablettes.
(SOURCE : SPORTS.FR)
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