Au cours d'une conférence de presse spectaculaire, Dani Alves, en fin de contrat au FC Barcelone, s'en est pris durement ce lundi à ses dirigeants, qui ne l'apprécient pas à sa juste valeur selon lui.
Les dirigeants du FC Barcelone ont dû s’étrangler, à l’écoute de la conférence de presse de Daniel Alves, ce lundi midi, vite transformée en show. «Je suis assez intelligent pour ne pas mettre le bordel», avait-il pourtant annoncé. En fin de contrat au 30 juin, le latéral droit brésilien (32 ans) a clairement laissé entendre, ce lundi, que son avenir se poursuivrait loin du Barça. «Je suis à 200% dans l’équipe, a-t-il expliqué. Mais dans le club je ne crois pas que j’arrive à 10%. Je n’ai pas l’impression que l’on m’accorde la valeur que je mérite.»
Daniel Alves n’a pas encore annoncé son départ de manière définitive, mais il s’en est pris durement aux responsables du club. «J’ai toujours dit que j’aimerais rester au Barça mais pas à n’importe quel prix et je ne parle pas d’argent, contrairement à ce que l’on dit, a-t-il affirmé. Je ne supporte pas qu’on sous-estime tout ce que j’ai fait pour ce club et qu’aucun autre joueur n’a fait à mon poste.» Selon lui, les négociations avec son président, Josep Maria Bartomeu, sont rompues depuis plusieurs jours. «On a discuté ensemble il y a un peu moins d’un mois, mais je ne vais pas révéler notre conversation, a indiqué Alves. Déjà, pour moi, ce n’était pas très intéressant, alors pour vous...»
«J'ai plusieurs possibilités et le Barça n'est que l'une d'elles.»
Alves a cependant confirmé que le Paris-SG n’en faisait pas partie. Pendant cette conférence de presse surréaliste, qu’il a même terminée en chantant au micro, Daniel Alves a d’ailleurs refusé de répondre à un journaliste de Radio Marca, parce que le quotidien madrilène avait annoncé sa signature au PSG, il y a quelques mois: «Marca, c’est de la merde, je suis désolé pour toi, mais je ne réponds pas à Marca.» Et alors que l’attaché de presse du Barça, effaré par les déclarations du joueur, voulait abréger son intervention, Alves l’a immédiatement contredit. «On a jusqu’à 14 heures», a-t-il lancé à l’assistance dans un grand sourire.
Il n’était que 13h20 et Alves voulait encore plaider sa cause. «Je ne me suis jamais cru indispensable, s’est-il défendu. Mais j’ai beaucoup travaillé pour en arriver là. Le mister ne me met pas dans l’équipe parce que je suis beau, même si je le suis. Je sais que je suis quelqu’un de difficile, mais c’est parce que je suis transparent.» D’ailleurs, l’objectif de sa communication paraît limpide. «Est-il impossible de vous voir l’année prochaine au Barça?», lui a demandé un confrère. «À ce jour, oui. (…) Le président sait ce qu’il doit faire pour que je reste.» Arrivé en 2008 au Barça, Alves ne se résout pas à son départ.
(Source : L'Equipe.fr)
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