Un début de saison record, 55 points sur 57 possibles, le Barça n’a pas d’adversaire cette saison en Liga. Au sein d’un collectif impressionnant, Gerard Pique considère que les résultats de la saison dernière ainsi que l’avance en championnat permettent au Barça de jouer plus libéré. Cela s’est encore vu face à Malaga (1-3), des Andalous qu’ils retrouvent mercredi en Coupe d’Espagne.
José Mourinho réalise sa plus mauvaise saison avec le Real Madrid depuis qu’il est arrivé en Espagne, il est de plus en plus remis en cause à Madrid. Partagez vous ces critiques ?
Quand José Mourinho gagnait, on lui laissait tout passer: il n’a pas été sanctionné lorsqu’il a planté son doigt dans l’œil de Tito Vilanova. Aujourd’hui, la presse le critique parce qu’il perd et qu’il met sur le banc Iker Casillas: ce n’est pas correct ! Mourinho a toujours été comme ca ! La presse est excessive avec lui. En général, elle devrait être plus mesurée, je le dis également pour la presse de Barcelone. Quand on lit Sport et Mundo Deportivo (les deux grands quotidiens sportifs de Barcelone), on a l’impression que le Barça fait tout très bien, et que le Real fait tout mal ! Evidemment, ce n’est pas le cas: le Barça ne fait pas tout bien ! La presse sportive espagnole, de Madrid comme de Barcelone, doit faire preuve de plus d’impartialité.
La saison plutôt moyenne (un seul titre) que vous avez réalisée l’année dernière explique-t-elle votre excellent début de saison ?
Oui, on apprend de nos échecs. La saison passée a été un sérieux avertissement pour nous tous. Ensuite, c’est forcement plus facile de jouer quand on a autant de points d’avance, que lorsqu’on a 7-8 points de retard comme l’année dernière Ça s’est vu dimanche à Malaga, on joue beaucoup plus libéré. On joue beaucoup mieux quand on est leader. C’est toujours plus difficile de jouer quand ton équipe a des points de retard sur le leader. D’ailleurs, on dit que le Real joue mal cette saison, mais forcément c’est plus dur pour eux d’aller affronter Osasuna avec autant de points de retard.
"Le Real reste un très grand rival"
Vous avez remporté 55 points sur 57 possibles. Avez-vous la sensation d’être invincible cette saison ?
Absolument pas ! Si on oublie qu’on peut perdre à n’importe quel moment, ça peut devenir très dangereux. Heureusement, je crois qu’on est suffisamment armés pour gérer les éloges et les compliments et que cela ne risque pas de nous monter à la tête. Je pense cependant que les éloges font plus de mal que de bien. Et puis la saison est encore longue, bien sûr en Liga on a fait un grand pas, mais ce n’est pas terminé et puis nous sommes engagés dans d’autres compétitions.
Avez-vous l’impression, après notamment ce match nul sur le terrain d’Osasuna 0-0, que le Real a renoncé à la Liga cette saison ?
Je ne crois pas ! Il ne faut pas oublier qu’ils étaient privés samedi de 4 ou 5 joueurs très importants, comme Ramos, Cristiano ou Pepe. Sur le terrain ils étaient motivés mais parfois les résultats ne sont pas au rendez vous. Ils ne renoncent pas à la Liga, ils ont eu simplement des forfaits importants et ils ont affronté une très bonne équipe dans un stade compliqué. Mais le Real reste un très grand rival.
Tito Vilanova a fait l’éloge de Sergio Busquets et l’a qualifié «d'entraineur sur le terrain». Est-ce selon vous un joueur clé du Barça ?
Busquets nous aide énormément en défense, mais aussi en attaque ! Il a un très grand sens tactique, il lit très bien tous les aspects du jeu de l’équipe. C’est un joueur majeur !
(SOURCE : SPORTS.FR)
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