Avant la sortie officielle de FIFA 14 et PES 2014 en septembre prochain, Le 10 Sport a pu tester les deux simulations de football les plus attendues de la rentrée. Voici notre bilan de la franchise de Konami.
Graphismes : Qui dit nouveau moteur de jeu dit nouveaux graphismes. Et si Konami n’a pas encore réussi le pari d’atteindre, voire dépasser, son concurrent EA Sports sur l’esthétisme, le développeur a bien poli son bijou. Dès les premières images, l’amélioration est flagrante et sans commune mesure avec les versions précédentes. Les joueurs ont gagné en détails, les tenues également et les tifos de supporters sont de toute beauté.
Jouabilité : Un retour à une simulation digne de ce nom pour ce nouvel opus. Le nouveau moteur amène de nouvelles sensations de jeu et les développeurs ont fait en sorte de les mettre au service du football, du vrai. Tout ou presque s’inspire du réel, du contrôle du ballon aux frappes en passant par des parades du gardien spécifiques à chacun. Buffon tentera de bloquer les ballons tandis que Neuer préfèrera des parades façon gardien de handball. Ne cherchez pas de gestes insensés, vous ne les trouverez pas. Tout comme FIFA 14, la construction du jeu et la précision des passes et des contrôles de balle seront primordiales pour tenter de faire trembler les filets adverses. Si FIFA a repris les frappes flottantes à PES, PES a piqué le concept de touche rapide à FIFA, pas de quoi bouder notre plaisir.
Ambiance : C’est une des nettes améliorations de cette nouvelle version de PES. L’atmosphère des stades a été totalement revisitée. Le public est présent, se fait entendre et joue un véritable rôle de 12ème homme à certains moments du match. Ce public peut littéralement influer sur les performances de l’équipe et galvaniser les joueurs. Il réagit également différemment selon chaque pays et la culture footballistique qui lui correspond.
Communauté : En travaillant sur la jouabilité et les graphismes, PES n’a pas pu gagner en qualité dans tous les domaines. Pour le moment très discrets sur la partie « on line » du jeu, les développeurs savent que le fossé est encore grand avec le concurrent FIFA qui, pour son mode Ultimate Team par exemple, compte plus de 3,4 millions de matchs joués par jour. Néanmoins, la communauté PES continue de grandir, notamment avec le développement de la PES League (tournoi régulier avec prix) sur l’ensemble du territoire français.
Bilan : À part Cristiano Ronaldo sur la jaquette (remplacé par Neymar), PES 2014 n’a pas perdu en qualité et s’est surtout tourné (à nouveau) vers la simulation. Après quelques heures de prise en main, le plaisir est réel et ce mélange délicat de tactique et de technique promet des parties endiablées. Finalement, seul le manque de certaines franchises risque d’en frustrer certains… Cette saison, pour la première fois depuis cinq ans, PES a clairement de quoi faire trembler FIFA à la rentrée !
(SOURCE : LE10SPORT.COM)
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